lundi 30 mars 2015

Skoura




Une palmeraie aux kasbahs d’antan et d’aujourd’hui

Skoura est la première étape sur la route des 1 000 kasbahs entre Ouarzazate et le Tafilalet. Selon la légende, elle aurait été fondée au XIIe siècle sous la dynastie des Almohades.
La palmeraie tire son nom de la tribu berbère qui y vivait à cette époque, les Haskourene. Depuis, plusieurs populations se sont succédées, dont les tribus arabes originaires du Tafilalet, faisant aujourd’hui de Skoura un territoire arabe en pays berbère.
Si Skoura intramuros, modeste et discrète, ne laisse pas un souvenir impérissable et ne se distingue pas de ces petites villes qui longent la route des mille kasbahs, il en est tout différemment de sa vaste palmeraie aux cultures entretenues, au riche passé historique et aux bâtisses antiques souvent restaurées et célèbres pour certaines.
D’ailleurs, Skoura ne se comprend qu’au fil de l’histoire de sa palmeraie et de sa richesse d’hier tant naturelle par les mines de sel toutes proches et la luxuriance de sa flore, qu’humaine, par un renouvellement et un brassage de sa population qui autrefois, mêlait, berbères, juifs et arabes.
La palmeraie de Skoura est un véritable labyrinthe, d’environ 50 km², praticable autant en voiture qu’à pied. Palmiers, oliviers et amandiers abritent de leurs ombres, selon la course du soleil, les chemins arides menant aux demeures de terre dont certaines datent du XVIIe siècle.
C’est une étape charmante avant d’enchaîner, non loin de là, vers la vallée des amandiers, la vallée des roses, ainsi que les gorges et vallées du Dadès et du Todra.

Ici comme ailleurs les maisons d’hôtes (souvent des kasbahs), proposent une table d’hôte pour celles et ceux qui résident en leurs murs. Aussi, quelques restaurants sur la route principale, la plupart étant ouverts uniquement la journée, proposent omelettes et tajines.

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